3 «L''Ă©coute est autre chose qu''une attention sensible Ă  la signification ; elle veut dire : entendre autrement, dĂ©couvrir en soi de nouveaux sens, de nouvelles antennes, de nouvelles sensibilitĂ©s, et partant, se rendre compte de notre propre facultĂ© de changement pour opposer celle-ci comme une rĂ©sistance Ă  l''esclavage ainsi rendu conscient. Écouter signifie : se dĂ©couvrir soi Well keep listening. Je reste Ă  l'Ă©coute. Standing by, sir. Je reste Ă  l'Ă©coute. I'll keep watching. Bonjour, Je suis actuellement Technicien de maintenance chez BT (British TĂ©lĂ©com). Je reste Ă  l'Ă©coute du marchĂ© et Ă©tudie toutes propositions. Senior person with ten years of successful sales of telecom equipments to the telecom Bonjour Je m'appelle Constance et je suis actuellement en premiĂšre Ă©conomie science et mathĂ©matiques et je serai intĂ©ressĂ©e pour faire l'aide aux devoirs. En effet, je suis encore au lycĂ©e mais je suis une personne trĂšs Ă  l'Ă©coute et trĂšs Ă  l'aise avec les enfants. Ainsi, je me permets de vous proposer mes services. Jesuis Ă  chaque fois trĂšs satisfaite des conseils, de l'accueil et du professionnalisme et ça avec le sourire en prime. Merci. Maeva Cerrai. Lueurs Du Monde Lorient. Nous confions nos voyages Ă  l’agence de Lorient depuis 2011. Et nous sommes toujours satisfaits et de l'accueil, et des prestations et des prix. Merci Ă  Delphine Allez-y en toute confiance. A.Duclos. Lueurs Du Bienque la sĂ©rie Ă  succĂšs”A Business Proposal”est dĂ©jĂ  terminĂ©e, l’amitiĂ© des actrices vedettes Kim Sejeong et Seol In Ah continue ! Voici comment ils ont montrĂ© leur lien extraordinaire! #ABusinessProposal #BusinessProposal #KimSejeong #SeolInAh #TodaysWebtoon Jeregardais l’émission, je me suis refait toute la saison, j’étais Ă  fond, j’avais envie de jouer tout de suite. Je l’ai appelĂ© pour lui dire : ‘qu’est-ce que tu en penses ?’ Il qH6Ry9. Lettre de saint Jacques 1, 19-27 FrĂšres bien-aimĂ©s, chacun devrait ĂȘtre toujours prĂȘt Ă  Ă©couter, lent Ă  parler, lent Ă  se mettre en colĂšre, car la colĂšre de l'homme n'accomplit pas ce que Dieu attend du juste. C'est pourquoi vous devez rejeter tout ce qui salit, tout ce qu'il vous reste de mĂ©chancetĂ©, pour accueillir humblement la Parole de Dieu semĂ©e en vous ; elle est capable de vous sauver. Mettez la Parole en application, ne vous contentez pas de l'Ă©couter ce serait vous faire illusion. Car Ă©couter la Parole sans la mettre en application, c'est ressembler Ă  un homme qui se regarde dans une glace, et qui, aussitĂŽt aprĂšs, s'en va en oubliant de quoi il avait l'air. Au contraire, l'homme qui se penche sur la loi parfaite, celle de la libertĂ©, et qui s'y tient, celui qui ne l'Ă©coute pas pour l'oublier, mais l'applique dans ses actes, heureux sera-t-il d'agir ainsi. Si quelqu'un croit ĂȘtre un homme religieux, alors qu'il ne sait pas mettre un frein Ă  sa langue, il se trompe lui-mĂȘme, sa religion ne mĂšne Ă  rien. Devant Dieu notre PĂšre, la maniĂšre pure et irrĂ©prochable de pratiquer la religion, c'est de venir en aide aux orphelins et aux veuves dans leur malheur, et de se garder propre au milieu du monde. ï»żPubliĂ© le 17/07/2017 Ă  0600 CrĂ©dit Studio Figaro. DR. LE BUREAULOGUE - Quentin PĂ©rinel, journaliste et chroniqueur au Figaro, dĂ©crypte un mot ou une expression grotesque que nous prononçons au bureau et qu'il faut Ă©radiquer de notre vocabulaire. CrĂ©dit Studio Figaro. DR.En matiĂšre de jargon professionnel, certains mots et maux sont particuliĂšrement tenaces. Ils font partie intĂ©grante de la joute oratoire d'un salariĂ©, qui les utilise par automatisme. Dans les top dix» ou Topito» selon l'expression Ă  la mode - et le site web homonyme! - des expressions et tics les plus impersonnels, en voici un qui figure en excellente place. MĂȘme avant d'entrer Ă  l'intĂ©rieur des murs de l'entreprise, il inonde dĂ©jĂ  les offres d'emplois. Exemple avec cette annonce pour un poste de commercial À l'aise Ă  l'oral, habile nĂ©gociateur, vous avez dĂ©montrĂ© une aptitude certaine dans la gestion et la clĂŽture de deals» stratĂ©giques avec vos clients en leur apportant conseil et valeur ajoutĂ©e. DĂ©terminĂ©, vous savez convaincre. Mais surtout, vous devez ĂȘtre FORCE DE PROPOSITION!»C'est la cerise sur le gĂąteau du profil idĂ©al dans un contexte de recrutement. Un candidat peut ĂȘtre brillant, bienveillant, sociable, efficace, mĂ©ticuleux, et moult autres compĂ©tences. Mais si en plus, il est force de proposition», le doute n'est plus permis. On tient la perle rare. Naturellement, l'usage intempestif de l'expression ne se limite nullement aux petites annonces. On la retrouve aussi en interne, en rĂ©union ou en entretien annuel. Le manager la dĂ©clame avec conviction, d'un ton triomphal Lucas, je sais bien que tu es stagiaire et que tu es lĂ  depuis seulement deux jours. NĂ©anmoins, sache que j'attends de toi que tu sois force de proposition!», assĂšne-t-il Ă  son stagiaire, pourtant trĂšs motivĂ©, mais qui ne s'attendait pas Ă  un si chaleureux signifie exactement ĂȘtre force de proposition? Un collaborateur sur qui l'on peut compter. D'un cĂŽtĂ©, le talent d'ĂȘtre sur tous les fronts avec la mĂȘme motivation implacable. S'impliquer, anticiper, proposer, et rĂ©agir en toutes circonstances... Et d'un autre cĂŽtĂ© surgit une dimension un tantinet oppressante. En entreprise, il faut» ĂȘtre force de proposition. Nous y sommes justement contraints et forcĂ©s. Un collĂšgue qui n'est pas force de proposition est un mauvais collĂšgue. Ainsi, malheur Ă  ceux d'entre vous qui n'ont aucune proposition Ă  me soumettre pour ma chronique de lundi prochain!Pour le bien de cette chronique, continuez Ă  me soumettre les horreurs que vous entendez autour de vous. Je vous rĂ©pondrai Ă  quentinperinel sur Twitter et qperinel par mail. Qui dit rĂ©volution digitale dit bouleversement des techniques de vente. Ces derniĂšres annĂ©es, nous sommes passĂ©s d’une vision produit Ă  une vision client, qui impose d’entretenir une relation intime avec le client afin d’installer une fidĂ©litĂ© dans la durĂ©e. Cette transformation s’accompagne d’une Ă©volution et d’une diversification des techniques de vente. Afin d’y voir plus clair dans le dĂ©dale des acronymes commerciaux, nous avons retenu 5 techniques incontournables pour identifier les prospects, comprendre les besoins du client, argumenter
 et vendre ! Au cours des derniĂšres annĂ©es, les entreprises ont pris conscience du changement imposĂ© par la rĂ©volution numĂ©rique, abandonnant peu Ă  peu le marketing transactionnel au profit d’une dĂ©marche de marketing relationnel. Alors que les modes de consommation se transforment en profondeur un consommateur toujours mieux informĂ© et plus volatil et que l’environnement commercial se complexifie, il est plus que jamais nĂ©cessaire de soutenir les forces de vente, en leur donnant les moyens d’optimiser la satisfaction client Ă  l'aide de nos solutions CRM. Cela passe par l’acquisition de nouveaux outils facilitant le travail des commerciaux, tels que les logiciels de CRM Customer Relationship Management. Cela suppose aussi de consolider l’ensemble des techniques de vente, en prenant en compte les problĂ©matiques du marketing digital. Mais comment faire le tri parmi les innombrables mĂ©thodes Ă  disposition, identifiĂ©es par des acronymes volontiers opaques APAC, CAB, ADAPAC, PANCO, SPANCO, APOD, SIMAC, ÉQRAC, SOLUTION, SPANCO, etc. ? Focus sur 5 mĂ©thodes qui font la diffĂ©rence. Pour aller plus loin DĂ©monstration CRM pour booster votre business 1. L’écoute active vendre mieux pour fidĂ©liser Si entendre est une dĂ©marche passive qui ne requiert pas de volontĂ© particuliĂšre, Ă©couter est un processus actif qui exige un engagement personnel. Si l’expression Ă©coute active » adopte la forme d’un plĂ©onasme, c’est pour insister sur la nĂ©cessitĂ© d’accorder une attention profonde Ă  ce qu’expriment les prospects et clients. Plus que l’utilisation du silence et des signes de tĂȘte nĂ©cessaires pour suggĂ©rer l’intĂ©rĂȘt, il s’agit pour le commercial d’adopter une posture d’empathie rĂ©elle avec son interlocuteur reformuler les propos du client, poser des questions ouvertes qui n’appellent pas uniquement Ă  des rĂ©ponses oui » ou non », lui demander de prĂ©ciser un point. La prise de notes est un moyen efficace de se concentrer sur la parole du client, pour comprendre en profondeur ses structures de pensĂ©e. L’usage de l’écoute active dans la nĂ©gociation constitue donc pour la force de vente un atout majeur. C’est en comprenant objectivement les besoins du client qu’on est en mesure de lui apporter une rĂ©ponse pertinente. L’écoute active permet Ă  la force de vente d’amĂ©liorer son taux de transformation et la satisfaction globale de sa clientĂšle, essentielle Ă  la fidĂ©lisation. S’il se sent Ă©coutĂ©, le client se sent compris, donc valorisĂ©. L’écoute active est vĂ©cue comme un tĂ©moignage de respect, qui favorise le dĂ©veloppement d’une relation commerciale intime et fĂ©conde, et constitue en quelque sorte la base des 4 techniques additionnelles dĂ©taillĂ©es ci-dessous. Pour aller plus loin Écoute active, ventes lucratives 2. SPANCO convertir le prospect en client Mise en place par la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine Xerox, la mĂ©thode SPANCO permet de suivre Ă©tape par Ă©tape la nĂ©gociation commerciale, de la prise de contact jusqu’à la conclusion d’une transaction. Elle se prĂ©sente comme une vĂ©ritable feuille de route pour convertir un prospect en client, et permet de mettre en perspective les chiffres de ventes grĂące Ă  des KPI Key Performance Indicators. Chaque lettre de l’acronyme SPANCO correspond Ă  une phase du processus de captation. Suspect Phase de dĂ©finition de la cible. Il s’agit de circonscrire le pĂ©rimĂštre des contacts et des relations possibles pour dĂ©ployer une offre. En d’autres termes, de dĂ©finir son marchĂ©. Prospect Phase d’identification du lead client potentiel. En croisant les critĂšres, on regroupe les suspects » comportant des caractĂ©ristiques communes, avant de les contacter pour leur prĂ©senter l’offre. Analyse ou Approche Phase d’évaluation et identification de la solution. Le commercial rencontre le prospect, Ă©coute sa problĂ©matique, analyse ses besoins et rĂ©flĂ©chit Ă  la façon dont l’offre peut y rĂ©pondre. NĂ©gociation Phase de la proposition de vente et de nĂ©gociation. L’objectif est de faire accepter l’offre au client potentiel en rĂ©pondant point par point aux objectifs dĂ©terminĂ©s au cours de l’analyse prĂ©cĂ©dente. Conclusion Phase de finalisation de la commande et de concrĂ©tisation de la vente. On dĂ©termine les conditions et le dĂ©lai d’achat afin d’obtenir la signature de l’acte de vente et de poser les jalons la relation client. Ordre Phase de gestion et de suivi de la commande. Il est essentiel de soigner la qualitĂ© d’exĂ©cution afin de renforcer la confiance du client et de favoriser le processus de fidĂ©lisation. 3. SONCAS comprendre les motivations du client AdoptĂ©e par de nombreux commerciaux, la mĂ©thode SONCAS permet d’activer les principaux leviers psychologiques qui favorisent l’acte d’achat, afin de mettre en place des argumentaires de vente ciblĂ©s. GĂ©nĂ©ralement mise en Ɠuvre dans la phase de dĂ©couverte, par exemple lors d’un premier rendez-vous commercial, elle consiste Ă  donner au client potentiel le sentiment qu'il domine l'Ă©change, en cherchant non Ă  lui vendre, mais Ă  le faire acheter. Chaque lettre de SONCAS correspond Ă  un type de motivation utile pour bien apprĂ©hender la relation client. SĂ©curitĂ© Si l’on en croit la cĂ©lĂšbre pyramide des besoins de Maslow, la sĂ©curitĂ© fait partie des besoins essentiels de l’ĂȘtre humain, juste aprĂšs les besoins physiologiques. Il s’agit donc d’ĂȘtre particuliĂšrement attentif Ă  cette dimension pour mettre en confiance le client. Orgueil Aussi prĂ©sent dans la pyramide de Maslow, l’orgueil doit ĂȘtre compris dans le sens de l’estime de soi, du besoin de se sentir reconnu en tant que personne. L’objectif du commercial est donc de dĂ©velopper des arguments nourrissant l’amour-propre du client. NouveautĂ© Le principe de nouveautĂ© est liĂ© Ă  la curiositĂ© et au besoin de changement. C’est un vecteur commercial majeur, qui joue un rĂŽle central dans la plupart des stratĂ©gies marketing. Confort La notion de confort peut ĂȘtre rapprochĂ©e de celle de sĂ©curitĂ©. Elle englobe Ă  la fois le confort physique et psychologique du client, de plus en plus nĂ©cessaire avec la diffusion de nouvelles technologies, qui peuvent sembler inaccessibles aux non-initiĂ©s. Argent PrĂ©sent quel que soit le type de vente, l’argent peut agir comme frein ou motivation Ă  l’acte d’achat. Le rĂŽle de la force de vente est de faire comprendre au client que son achat n’est pas une dĂ©pense plus ou moins nĂ©cessaire, mais un investissement rentable. Sympathie Bien que secondaire, la sympathie du vendeur peut jouer un rĂŽle dĂ©terminant lors d’une vente. Tout commercial doit veiller Ă  adopter une attitude ouverte et Ă  vĂ©hiculer des messages positifs. L’écoute est une dimension essentielle de ce levier. À ne pas manquer 4 tendances commerciales incontournables 4. CAB construire un argumentaire de vente L’argumentaire de vente est une technique d’influence positive pratiquĂ©e par l’ensemble des Ă©quipes commerciales. Il nĂ©cessite une bonne qualitĂ© d’écoute et des questionnements adĂ©quats pour faire Ă©voluer la position du prospect ou du client. L’acronyme BAC ou CAB dĂ©signe trois niveaux essentiels Ă  toute argumentation commerciale la caractĂ©ristique, l’avantage et le bĂ©nĂ©fice. La caractĂ©ristique C’est ce qui dĂ©finit le produit ou le service. Essentielle pour faire comprendre l’offre, elle suscite rarement l’engouement en elle-mĂȘme, sauf dans le cas de certaines innovations produisant une rupture sur leur marchĂ©. L’avantage C’est ce qui dĂ©marque le produit ou service des produits et services concurrents. Chaque caractĂ©ristique pertinente doit ĂȘtre traduite lors de l’argumentation par un avantage clairement identifiable par le consommateur. Le bĂ©nĂ©fice C’est le bienfait qui dĂ©coule de la caractĂ©ristique et de l’avantage. Un bĂ©nĂ©fice impacte le client de maniĂšre positive, il s’agit du levier principal de la sĂ©duction. VĂ©cu comme la rĂ©ponse Ă  une attente spĂ©cifique, il conditionne ainsi directement l’acte d’achat. 5. SIMAC capter l’attention pour mieux persuader À la croisĂ©e des 4 techniques de vente prĂ©cĂ©dentes, la mĂ©thode SIMAC permet de dĂ©rouler un argumentaire de vente en captant l’attention et l’intĂ©rĂȘt du client afin de le convaincre. Les 5 lettres de l’acronyme reprĂ©sentent 5 Ă©tapes distinctes du processus de vente. Situation La 1re Ă©tape consiste Ă  faire le point sur la situation dans laquelle se trouve le client. Il s’agit de lui poser les bonnes questions pour comprendre quels sont ses besoins, et pourquoi sa dĂ©cision est importante. IdĂ©e L’objectif de cette 2e Ă©tape est de susciter l’intĂ©rĂȘt du client avec une idĂ©e dĂ©coulant de l’analyse de sa situation. Celle-ci doit ĂȘtre simple, claire et concise. Son but est de mettre le client en condition pour Ă©couter la prĂ©conisation commerciale. MĂ©canisme Cette 3e Ă©tape consiste Ă  dĂ©tailler l’idĂ©e en spĂ©cifiant ses mĂ©thodes d’application qui fait quoi, quand, oĂč, comment, quand, pour combien, et pourquoi mĂ©thode CQQCOQP – le dernier sigle de cet article, c’est promis. Cela permet de lever les freins Ă©ventuels du client en dĂ©montrant le rĂ©alisme de l’idĂ©e. Avantages La 4e Ă©tape a pour objectif de dĂ©montrer au client en quoi la proposition commerciale satisfait ses besoins et quels bĂ©nĂ©fices personnels il va en retirer. Il faut mettre en avant les qualitĂ©s spĂ©cifiques qu’il ne retrouvera pas chez la concurrence. Conclusion C’est le moment oĂč le client doit prendre une dĂ©cision. Il s’agit de l’inviter Ă  agir en lui posant une question, par exemple en lui donnant le choix entre deux propositions, afin de conclure la vente. À ne pas manquer Prospection client 6 astuces de speed-dating pour sĂ©duire Maison de retraite / EHPAD Troyes Emploi Maison de retraite / EHPAD Troyes ActualitĂ©s Espace pro Maison de retraite / EHPAD Troyes Emploi Maison de retraite / EHPAD Troyes ActualitĂ©s Recherches associĂ©es Nouveau ! Laissez Aladom trouver la perle pour vous ! 1 Publiez une recherche via notre formulaire 2 Recevez des candidatures 3 Engagez le candidat qui vous intĂ©resse DĂ©couvrir le service Aide aux Seniors Annonces similaires Troyes Aide Ă  la personne Ă  Troyes Bonjour, Je suis maman au foyer, je suis en recherche d'emploi. Dans des maisons de retraite uniquement car malheureusement je n'ai pas encore le permis. J'ai 3ans de expĂ©rience en tant que aide Ă  la personne. J'ai fait plusieurs formations. Je... Contacter ce prestataire RosiĂšres-prĂšs-Troyes Tiphaine/19ans/auxiliaire de vie Bonjour, Je cherche du travail en tant qu'auxiliaire de vie au sein d'une maison de retraite. Je suis ponctuelle, organisĂ©e et motivĂ©e. Merci de me contacter. Contacter ce prestataire Arcis-sur-Aube Ash Bonjour, J'ai 23 ans et je suis Ă  la recherche d'un emploi au sein d'une maison de retraite ou d'un EHPAD dans l'Aube. En effet, j'ai un bac pro Assp ainsi qu'un BEP carriĂšres sanitaires et social, j'ai pu donc dĂ©couvrir grĂące Ă  plusieurs stages... Contacter ce prestataire Pont-Sainte-Marie Maison de retraite / EHPAD Bonjour, je suis Ă  la recherche d'un stage pour pouvoir ĂȘtre sĂ»r de mon projet professionnel. Ma conseillĂšre pĂŽle emploi m'a conseillĂ© de faire un petit stage en "Immersion en entreprise". Je suis intĂ©ressĂ©e par le mĂ©tier d’aide Ă  la personne. Je... Contacter ce prestataire Commentaires de Marie-NoĂ«lle Thabut, dimanche 28 aoĂ»t 2022 22Ă©me dimanche du Temps Ordinaire 1Ăšre lecture Psaume 2Ăšme lecture Evangile PREMIERE LECTURE – livre de Ben Sira le Sage 3, 17 Mon fils, accomplis toute chose dans l’humilitĂ©, et tu seras aimĂ© plus qu’un bienfaiteur. 18 Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser tu trouveras grĂące devant le Seigneur. 20 Grande est la puissance du Seigneur, et les humbles lui rendent gloire. 28 La condition de l’orgueilleux est sans remĂšde, car la racine du mal est en lui. 29 Qui est sensĂ© mĂ©dite les maximes de la sagesse ; l’idĂ©al du sage, c’est une oreille qui Ă©coute. L’IDEAL DU SAGE, C’EST UNE OREILLE QUI ECOUTE Ce texte s’éclaire si on en commence la lecture par la fin Qui est sensĂ© mĂ©dite les maximes de la sagesse ; l’idĂ©al du sage, c’est une oreille qui Ă©coute. » Quand on dit sagesse » dans la Bible, on veut dire l’art de vivre heureux. Etre un homme sensĂ©, un homme sage », c’est l’idĂ©al de tout homme en IsraĂ«l et du peuple tout entier ce peuple tout petit, nĂ© plus tard que beaucoup de ses illustres voisins si l’on considĂšre qu’il mĂ©rite vĂ©ritablement le nom de peuple au moment de la sortie d’Egypte a ce privilĂšge grĂące Ă  la RĂ©vĂ©lation dont il a bĂ©nĂ©ficiĂ© de savoir que Toute sagesse vient du Seigneur » Si 1,1 dans le sens que Dieu seul connaĂźt les mystĂšres de la vie et le secret du bonheur. C’est donc au Seigneur qu’il faut demander la sagesse dans sa souveraine libertĂ©, il a choisi IsraĂ«l pour ĂȘtre le dĂ©positaire de ses secrets, de sa sagesse. Pour dire cela de maniĂšre imagĂ©e, JĂ©sus Ben Sirac, l’auteur de notre lecture de ce dimanche, fait parler la sagesse elle-mĂȘme comme si elle Ă©tait une personne Le CrĂ©ateur de toutes choses m’a donnĂ© un ordre, celui qui m’a créée a fixĂ© ma demeure. Il m’a dit “Viens demeurer parmi les fils de Jacob, reçois ta part d’hĂ©ritage en IsraĂ«l, enracine-toi dans le peuple Ă©lu. » Si 24,8. IsraĂ«l est ce peuple qui recherche chaque jour la sagesse Devant le Temple, je priais pour la recevoir et jusqu’au bout je la rechercherai. » Si 51,14. Si l’on en croit le psaume 1, il y trouve son bonheur Heureux l’homme qui se plaĂźt dans la loi du SEIGNEUR et murmure sa loi jour et nuit. » Ps 1,2. Il rĂ©cite jour et nuit », cela veut dire qu’il est tendu en permanence ; Qui cherche trouve » dira plus tard un autre JĂ©sus encore faut-il chercher, c’est-Ă -dire reconnaĂźtre qu’on ne possĂšde pas tout, qu’on est en manque de quelque chose. Ben Sirac le sait bien il a ouvert Ă  JĂ©rusalem, vers 180 ce que nous appellerions aujourd’hui une Ă©cole de thĂ©ologie une beth midrash. Pour faire sa publicitĂ©, il disait Approchez-vous de moi, vous qui n’avez pas d’instruction, prenez place dans mon Ă©cole. » Si 51,23. Ne s’inscrivaient, bien sĂ»r, que des gens qui Ă©taient dĂ©sireux de s’instruire. Si l’on croit tout savoir, on ne juge pas utile d’apprendre par des cours, des confĂ©rences, des livres. Au contraire, un vĂ©ritable fils d’IsraĂ«l ouvre toutes grandes ses oreilles ; sachant que toute sagesse vient de Dieu, il se laisse instruire par Dieu Qui est sensĂ© mĂ©dite les maximes de la sagesse ; l’idĂ©al du sage, c’est une oreille qui Ă©coute. » Le peuple d’IsraĂ«l a si bien retenu la leçon qu’il rĂ©cite plusieurs fois par jour Shema IsraĂ«l, Ecoute IsraĂ«l » Dt 6,4. LA CONDITION DE L’ORGUEILLEUX EST SANS REMEDE On voit bien ce qu’il y faut d’humilitĂ© ! Au sens d’avoir l’oreille ouverte pour Ă©couter les conseils, les consignes, les commandements. A l’inverse, l’orgueilleux, qui croit tout comprendre par lui-mĂȘme, ferme ses oreilles. Il a oubliĂ© que si la maison a les volets fermĂ©s, le soleil ne pourra pas y entrer ! C’est de simple bon sens. La parabole du pharisien et du publicain Lc 18 prend ici une rĂ©sonance particuliĂšre. Etait-ce donc si admirable, ce qu’a fait le publicain ? Il s’est contentĂ© d’ĂȘtre vrai. Dans le mot humilitĂ© », il y a humus » l’humble a les pieds sur terre ; il se reconnaĂźt fondamentalement petit, pauvre par lui-mĂȘme ; il sait que tout ce qu’il a, tout ce qu’il est vient de Dieu. Et donc il compte sur Dieu, et sur lui seul. Il est prĂȘt Ă  accueillir les dons et les pardons de Dieu
 et il est comblĂ©. Le pharisien qui n’avait besoin de rien, qui se suffisait Ă  lui-mĂȘme, est reparti comme il Ă©tait venu ; le publicain, lui, est rentrĂ© chez lui, transformĂ©. Toute sagesse vient du Seigneur, et demeure auprĂšs de lui pour toujours », dit Ben Sirac, et plus loin, faisant parler IsraĂ«l Il m’a suffi de tendre un peu l’oreille pour la recevoir, et j’y ai trouvĂ© de grandes leçons. » Si 51,16. IsaĂŻe dit la joie de ces humbles que Dieu comble Les humbles se rĂ©jouiront de plus en plus dans le SEIGNEUR, les malheureux exulteront en Dieu, le Saint d’IsraĂ«l. » Is 29,19. Ce qui nous vaut une lumineuse parole de JĂ©sus, ce que l’on appelle sa jubilation » PĂšre, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange ce que tu as cachĂ© aux sages et aux savants, tu l’as rĂ©vĂ©lĂ© aux tout-petits. » Mt 11,25 // Lc 10,21. Avec ceux-lĂ , les humbles, Dieu peut faire de grandes choses il en fait les serviteurs de son projet ; car toute vocation est mission confiĂ©e au service des autres C’est ainsi, par exemple, qu’IsaĂŻe dĂ©crit l’expĂ©rience du Serviteur de Dieu Le SEIGNEUR mon Dieu m’a donnĂ© le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est Ă©puisĂ©. Chaque matin, il Ă©veille, il Ă©veille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. Le SEIGNEUR mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas rĂ©voltĂ©, je ne me suis pas dĂ©robĂ©. » Is 50,4-5. On comprend alors oĂč se ressourçait MoĂŻse qui fut un si grand et infatigable serviteur du projet de Dieu ; le livre des Nombres nous dit son secret MoĂŻse Ă©tait trĂšs humble, l’homme le plus humble que la terre ait portĂ©. » Nb 12,3. JĂ©sus, lui-mĂȘme, le Serviteur de Dieu par excellence, confie je suis doux et humble de coeur » Mt 11,29. Et quand Saint Paul, Ă  son tour, dĂ©crit son expĂ©rience spirituelle, il peut dire S’il faut se vanter, je me vanterai de ce qui fait ma faiblesse
 Le Seigneur m’a dĂ©clarĂ© Ma grĂące te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » 2 Co 11,30 ; 12,9. PSAUME – 67 68, 4-5, 6-7, 10-11 4 Les justes sont en fĂȘte, ils exultent ; devant la face de Dieu ils dansent de joie. 5 Chantez pour Dieu, jouez pour son nom. Son nom est le SEIGNEUR ; dansez devant sa face. 6 PĂšre des orphelins, dĂ©fenseur des veuves, tel est Dieu dans sa sainte demeure ; 7 A l’isolĂ©, Dieu accorde une maison ; aux captifs, il rend la libertĂ©. 10 Tu rĂ©pandais sur ton hĂ©ritage une pluie gĂ©nĂ©reuse, et quand il dĂ©faillait, toi, tu le soutenais. 11 Sur les lieux oĂč campait ton troupeau, tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre. SON NOM EST LE SEIGNEUR Une toute petite phrase qui n’a l’air de rien donne bien le ton de l’ensemble Son Nom est le SEIGNEUR » ce fameux Nom rĂ©vĂ©lĂ© Ă  MoĂŻse qui dit la prĂ©sence permanente de Dieu au milieu des siens. Et parce qu’il les entoure en tout temps de sa sollicitude, chacun des versets que nous chantons ici peut se lire Ă  plusieurs niveaux. C’est Ă  la fois la richesse et la complexitĂ© de ce psaume, qu’on puisse le chanter Ă  toute Ă©poque en se sentant concernĂ© ! Je vais essayer de faire entendre au moins un peu ces divers niveaux de lecture possibles. Les justes sont en fĂȘte, ils exultent ; devant la face de Dieu ils dansent de joie. Chantez pour Dieu, jouez pour son nom. Son nom est le SEIGNEUR ; dansez devant sa face. » On ne peut manquer d’évoquer, bien sĂ»r, la danse de David, lors du transfert de l’arche Ă  JĂ©rusalem. Mais, plus profondĂ©ment, c’est de la joie du peuple libĂ©rĂ© d’Egypte qu’il s’agit ici ; rappelons-nous le chant de MoĂŻse lui-mĂȘme aprĂšs le passage de la mer ; puis Myriam avait pris le relais La prophĂ©tesse Miryam, sƓur d’Aaron, saisit un tambourin, et toutes les femmes la suivirent, dansant et jouant du tambourin. Et Miryam leur entonna Chantez pour le SEIGNEUR ! Éclatante est sa gloire il a jetĂ© dans la mer cheval et cavalier ! » Ex 15,21. Puis vinrent les multiples interventions de Dieu au cours de l’Exode autant de raisons, dĂ©sormais, pour chanter et danser. Dans les versets de ce dimanche, c’est ce qui transparaĂźt le plus Aux captifs, il rend la libertĂ©. Tu rĂ©pandais sur ton hĂ©ritage une pluie gĂ©nĂ©reuse, et quand il dĂ©faillait, toi, tu le soutenais. Sur les lieux oĂč campait ton troupeau, tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre. » Ce fut la premiĂšre expĂ©rience d’IsraĂ«l. Mais nous savons bien dĂ©jĂ  que toute allusion Ă  la libĂ©ration vise non seulement celle-lĂ , la premiĂšre libĂ©ration, celle de la sortie d’Egypte, mais aussi le retour de l’Exil Ă  Babylone, et encore toutes les autres libĂ©rations, c’est-Ă -dire chaque fois que les individus ou le peuple tout entier progressent vers plus de justice et de libertĂ©. Enfin, et peut-ĂȘtre surtout, celle qu’on attend encore, la libĂ©ration dĂ©finitive de toutes les chaĂźnes de toute sorte. Aux captifs, il rend la libertĂ©. » Nous, ChrĂ©tiens, bien sĂ»r, nous pensons ici Ă  la RĂ©surrection du Christ et Ă  la nĂŽtre. CHANTEZ POUR DIEU, JOUEZ POUR SON NOM Une autre rĂ©miniscence de l’Exode, dans nos versets d’aujourd’hui, se prĂȘte Ă©galement Ă  des lectures que l’on pourrait dire superposĂ©es » Tu rĂ©pandais sur ton hĂ©ritage ton peuple une pluie gĂ©nĂ©reuse. » Il s’agit de la manne, bien sĂ»r, d’abord. Le livre de l’Exode raconte Le SEIGNEUR dit Ă  MoĂŻse Voici que, du ciel, je vais faire pleuvoir du pain pour vous. Le peuple sortira pour recueillir chaque jour sa ration quotidienne
 le lendemain matin, il y avait une couche de rosĂ©e autour du camp. Lorsque la couche de rosĂ©e s’évapora, il y avait, Ă  la surface du dĂ©sert, une fine croĂ»te, quelque chose de fin comme du givre, sur le sol. Quand ils virent cela, les fils d’IsraĂ«l se dirent l’un Ă  l’autre Mann hou ?’ ce qui veut dire Qu’est-ce que c’est ?, car ils ne savaient pas ce que c’était. MoĂŻse leur dit C’est le pain que le SEIGNEUR vous donne Ă  manger.’ » Ex 16, Il s’agit aussi, trĂšs probablement, de la pluie bĂ©nĂ©fique, celle pour laquelle on prie si souvent lĂ -bas, car elle conditionne toute vie. Sans la pluie gĂ©nĂ©reuse », le pays de la promesse ne ruisselle pas de lait et de miel ». Il y a eu dans le passĂ© des sĂ©cheresses et donc des famines mĂ©morables pour commencer, on connaĂźt l’histoire de Joseph et la terrible succession des sept annĂ©es de sĂ©cheresse qui ont amenĂ© ses frĂšres, les fils de Jacob, puis Jacob lui-mĂȘme Ă  descendre en Egypte. Ensuite, il y eut, au temps du prophĂšte Elie 1 R 17-18, cette sĂ©cheresse qui fut l’occasion d’une grande confrontation entre Elie lui-mĂȘme et la reine JĂ©zabel, une paĂŻenne, adoratrice de Baal, le prĂ©tendu dieu de la fĂ©conditĂ©, de l’orage et de la pluie. Tu rĂ©pandais sur ton hĂ©ritage ton peuple une pluie gĂ©nĂ©reuse. » peut se lire Toi seul as toujours rĂ©pandu tes bienfaits sur le peuple de l’Alliance. On connaĂźt encore une autre famine cĂ©lĂšbre, cette fois au temps de l’Empire Romain, sous l’empereur Claude ; on sait qu’à cette occasion, les communautĂ©s chrĂ©tiennes de l’ensemble du bassin mĂ©diterranĂ©en dans les rĂ©gions non touchĂ©es par la famine furent sollicitĂ©es de venir en aide financiĂšrement aux sinistrĂ©s. Ce qui valut Ă  la communautĂ© de Corinthe un petit rappel Ă  l’ordre de saint Paul pour le manque d’empressement des Corinthiens Ă  ouvrir leurs porte-monnaie 2 Co chapitres 8 et 9. A notre tour, nous ChrĂ©tiens avons bien aussi motif de rendre grĂące ; la manne, notre pain de chaque jour, nous est offerte en JĂ©sus-Christ, vĂ©ritable pain vivant descendu du ciel Moi, je suis le pain de la vie. Au dĂ©sert, vos pĂšres ont mangĂ© la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel si quelqu’un mange de ce pain, il vivra Ă©ternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnĂ©e pour la vie du monde. » Jn 6,48-51. Oui, vraiment Les justes sont en fĂȘte, ils exultent ; devant la face de Dieu ils dansent de joie. Chantez pour Dieu, jouez pour son nom. Son nom est le SEIGNEUR ; dansez devant sa face. » DEUXIEME LECTURE – lettre aux HĂ©breux 12, FrĂšres, quand vous ĂȘtes venus vers Dieu, 18 vous n’ĂȘtes pas venus vers une rĂ©alitĂ© palpable, embrasĂ©e par le feu, comme la montagne du SinaĂŻ pas d’obscuritĂ©, de tĂ©nĂšbres ni d’ouragan, 19 pas de son de trompettes ni de paroles prononcĂ©es par cette voix que les fils d’IsraĂ«l demandĂšrent Ă  ne plus entendre. 22 Mais vous ĂȘtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la JĂ©rusalem cĂ©leste, vers des myriades d’anges en fĂȘte 23 et vers l’assemblĂ©e des premiers-nĂ©s dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous ĂȘtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenĂ©s Ă  la perfection. 24 Vous ĂȘtes venus vers JĂ©sus, le mĂ©diateur d’une alliance nouvelle. DE L’ANCIENNE ALLIANCE A LA NOUVELLE ALLIANCE La lettre aux HĂ©breux s’adresse trĂšs probablement Ă  des ChrĂ©tiens d’origine juive ; son objectif clairement avouĂ© est donc de situer correctement la Nouvelle Alliance par rapport Ă  la PremiĂšre Alliance. Avec la venue du Christ, sa vie terrestre, sa Passion, sa mort et sa RĂ©surrection, tout ce qui a prĂ©cĂ©dĂ© est considĂ©rĂ© par les ChrĂ©tiens comme une Ă©tape nĂ©cessaire dans l’histoire du salut, mais rĂ©volue pour eux. RĂ©volue, peut-ĂȘtre mais pas annulĂ©e pour autant. Qui veut situer correctement la Nouvelle Alliance par rapport Ă  la premiĂšre Alliance devra donc manifester Ă  la fois continuitĂ© et radicale nouveautĂ©. En faveur de la continuitĂ©, on entend ici des mots trĂšs habituels en IsraĂ«l SinaĂŻ, feu, obscuritĂ©, tĂ©nĂšbres, ouragan, trompettes, Sion, JĂ©rusalem, les noms inscrits dans les cieux, juge et justice, alliance
 Ce vocabulaire Ă©voque toute l’expĂ©rience spirituelle du peuple de l’Alliance ; il est trĂšs familier aux auditeurs de cette prĂ©dication. Prenons le temps de relire quelques textes de l’Ancien Testament puisqu’ils sont la source Le troisiĂšme jour, dĂšs le matin, il y eut des coups de tonnerre, des Ă©clairs, une lourde nuĂ©e sur la montagne, et une puissante sonnerie de cor ; dans le camp, tout le peuple trembla. MoĂŻse fit sortir le peuple hors du camp, Ă  la rencontre de Dieu, et ils restĂšrent debout au pied de la montagne. La montagne du SinaĂŻ Ă©tait toute fumante, car le SEIGNEUR y Ă©tait descendu dans le feu ; la fumĂ©e montait, comme la fumĂ©e d’une fournaise, et toute la montagne tremblait violemment. La sonnerie du cor Ă©tait de plus en plus puissante. MoĂŻse parlait, et la voix de Dieu lui rĂ©pondait. » Ex 19,16-19. Tout le peuple voyait les Ă©clairs, les coups de tonnerre, la sonnerie du cor et la montagne fumante. Le peuple voyait ils frĂ©mirent et se tinrent Ă  distance
 Le peuple se tint Ă  distance, mais MoĂŻse s’approcha de la nuĂ©e obscure oĂč Dieu Ă©tait. » Ex 20, Et le livre du DeutĂ©ronome commente Vous vous ĂȘtes donc approchĂ©s et tenus debout, au pied de la montagne. Et la montagne Ă©tait en feu, embrasĂ©e jusqu’en plein ciel, parmi les tĂ©nĂšbres des nuages et de la nuĂ©e obscure. » Dt 4,11. La mĂ©moire d’IsraĂ«l est nourrie de ces rĂ©cits ; ils sont les titres de gloire du peuple de l’Alliance. Toutes les fĂȘtes d’IsraĂ«l sont nourries de la mĂ©moire de ces Ă©vĂ©nements on les rappelle sans cesse, on les enseigne Ă  ses fils et aux fils de ses fils, comme on dit. La surprise que nous rĂ©serve ce texte de la lettre aux HĂ©breux, c’est qu’il semble dĂ©prĂ©cier cette expĂ©rience mĂ©morable ; car, dĂ©sormais, l’Alliance a Ă©tĂ© complĂštement renouvelĂ©e ; nous l’avons vu un peu plus haut d’aprĂšs le rĂ©cit du livre de l’Exode, MoĂŻse approchait de Dieu alors que le peuple Ă©tait tenu Ă  distance Le peuple voyait ils frĂ©mirent et se tinrent Ă  distance
 mais MoĂŻse s’approcha de la nuĂ©e obscure oĂč Dieu Ă©tait. » Et quelques versets auparavant, le peuple s’était vu interdire l’accĂšs de la montagne. JESUS, MEDIATEUR D’UNE ALLIANCE NOUVELLE Au contraire, dĂ©sormais, dans la Nouvelle Alliance, les baptisĂ©s sont Ă©tablis dans une vĂ©ritable relation d’intimitĂ© avec Dieu. L’auteur dĂ©crit cette nouvelle expĂ©rience spirituelle comme l’entrĂ©e paisible dans un nouveau monde de beautĂ©, de fĂȘte Mais vous ĂȘtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la JĂ©rusalem cĂ©leste, vers des myriades d’anges en fĂȘte et vers l’assemblĂ©e des premiers-nĂ©s dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous ĂȘtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenĂ©s Ă  la perfection. Vous ĂȘtes venus vers JĂ©sus, le mĂ©diateur d’une Alliance nouvelle. » DĂšs l’Ancien Testament, on le sait, la crainte de Dieu avait changĂ© de sens au temps du SinaĂŻ, elle Ă©tait de la peur devant les dĂ©monstrations de puissance ; une peur telle que le peuple demandait mĂȘme Ă  ne plus entendre la voix de Dieu » ; et puis, peu Ă  peu les relations du peuple avec Dieu avaient Ă©voluĂ© et la crainte s’était transformĂ©e en confiance filiale. Pour ceux qui ont connu JĂ©sus, c’est plus beau encore ils ont dĂ©couvert en lui le vrai visage du PĂšre vous vous rappelez ce que saint Paul Ă©crivait aux ChrĂ©tiens de Galates, en Turquie Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramĂšne Ă  la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions Abba !’, c’est-Ă -dire PĂšre ! C’est donc l’Esprit Saint lui-mĂȘme qui atteste Ă  notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » Rm 8,15-16. JĂ©sus joue donc pleinement son rĂŽle de mĂ©diateur d’une Alliance nouvelle » puisqu’il permet Ă  tous les baptisĂ©s d’approcher de Dieu, de devenir des premiers-nĂ©s » au sens de consacrĂ©s ». L’antique promesse faite Ă  MoĂŻse et au peuple d’IsraĂ«l, au pied du SinaĂŻ, est enfin rĂ©alisĂ©e Si vous Ă©coutez ma voix et gardez mon alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples, car toute la terre m’appartient ; mais vous, vous serez pour moi un royaume de prĂȘtres, une nation sainte. » Ex 19,5-6. Ce que l’auteur de notre lettre traduit Avançons-nous donc avec assurance vers le TrĂŽne de la grĂące » He 4,16. EVANGILE – selon Saint Luc 14, 1 Un jour de sabbat, JĂ©sus Ă©tait entrĂ© dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. 7 JĂ©sus dit une parabole aux invitĂ©s lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premiĂšres places, et il leur dit 8 Quand quelqu’un t’invite Ă  des noces, ne va pas t’installer Ă  la premiĂšre place, de peur qu’il ait invitĂ© un autre plus considĂ©rĂ© que toi. 9 Alors, celui qui vous a invitĂ©s, toi et lui, viendra te dire CĂšde-lui ta place’ ; et, Ă  ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la derniĂšre place. 10 Au contraire, quand tu es invitĂ©, va te mettre Ă  la derniĂšre place. Alors, quand viendra celui qui t’a invitĂ©, il te dira Mon ami, avance plus haut’, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront Ă  la table avec toi. 11En effet, quiconque s’élĂšve sera abaissĂ© ; et qui s’abaisse sera Ă©levĂ©. » 12 JĂ©sus disait aussi Ă  celui qui l’avait invitĂ© Quand tu donnes un dĂ©jeuner ou un dĂźner, n’invite pas tes amis, ni tes frĂšres, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. 13 Au contraire, quand tu donnes une rĂ©ception, invite des pauvres, des estropiĂ©s, des boiteux, des aveugles ; 14 heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien Ă  te donner en retour cela te sera rendu Ă  la rĂ©surrection des justes. » JESUS ET LES PHARISIENS Dans l’évangile de saint Luc, on trouve souvent des scĂšnes de repas chez Simon le pharisien 7,36 ; chez Marthe et Marie 10,38 ; Ă  nouveau chez un pharisien 11,37 ; chez ZachĂ©e 19 ; le repas pascal 22. L’importance que JĂ©sus attachait aux repas faisait mĂȘme dire aux gens malveillants VoilĂ  un glouton et un ivrogne » Lc 7,34. Trois de ces repas se dĂ©roulent chez des pharisiens et deviennent occasion de dĂ©saccord. Au cours du premier, chez Simon Luc 7,36, une femme de mauvaise rĂ©putation Ă©tait venue se jeter aux pieds de JĂ©sus et, contre toute attente, il l’avait donnĂ©e en exemple ; le second Lc 11,37 fut Ă©galement l’occasion d’un grave malentendu, cette fois parce que JĂ©sus avait omis de se laver les mains avant de passer Ă  table le dĂ©bat avait trĂšs mal tournĂ© et JĂ©sus en avait profitĂ© pour prononcer une diatribe sĂ©vĂšre. Si bien que Luc conclut l’épisode en disant Quand JĂ©sus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencĂšrent Ă  s’acharner contre lui et Ă  le harceler de questions ; ils lui tendaient des piĂšges pour traquer la moindre de ses paroles. » Lc 11, 53. Le texte que nous lisons aujourd’hui raconte un troisiĂšme repas chez un pharisien Luc le situe un jour de sabbat. On sait l’importance du sabbat dans la vie du peuple d’IsraĂ«l de ce jour de repos shabbat » en hĂ©breu signifie cesser toute activitĂ©, le peuple Ă©lu avait fait un jour de fĂȘte et de joie en l’honneur de son Dieu. FĂȘte de la crĂ©ation du monde, fĂȘte de la libĂ©ration du peuple tirĂ© d’Egypte
 en attendant la grande fĂȘte du Jour oĂč Dieu renouvellera la CrĂ©ation tout entiĂšre. A l’époque de JĂ©sus, la fĂȘte Ă©tait toujours lĂ , et un repas solennel marquait ce jour repas qui Ă©tait souvent l’occasion de recevoir des coreligionnaires ; mais les interdits rituels de la Loi s’étaient tellement multipliĂ©s que le respect des prescriptions avait occultĂ© chez certains l’essentiel la charitĂ© fraternelle. Ce jour-lĂ , au dĂ©but du repas, une scĂšne qui ne figure pas dans notre lecture liturgique est Ă  l’origine des conversations JĂ©sus guĂ©rit un malade souffrant d’hydropisie oedĂšmes ; c’est l’occasion de nouvelles discussions autour de la table, parce que JĂ©sus est accusĂ© d’avoir enfreint la rĂšgle du repos du sabbat. Il ne faut pas nous Ă©tonner de ce que nous rapporte ainsi l’évangile, concernant les relations entre JĂ©sus et les pharisiens, mĂ©lange de sympathie et de sĂ©vĂ©ritĂ© extrĂȘme de part et d’autre. Sympathie, car les pharisiens Ă©taient des gens trĂšs bien. Rappelons-nous que le mouvement religieux Pharisien » est nĂ© vers 135 d’un dĂ©sir de conversion ; son nom qui signifie sĂ©parĂ© » traduit un choix le refus de toute compromission politique, de tout laisser-aller dans la pratique religieuse ; deux problĂšmes Ă  l’ordre du jour en 135. Au temps du Christ, leur ferveur n’est pas entamĂ©e, ni leur courage sous HĂ©rode le Grand 39-4 av six mille d’entre eux qui refusaient de prĂȘter serment de fidĂ©litĂ© Ă  Rome et Ă  HĂ©rode ont Ă©tĂ© punis de fortes amendes. Le maintien de leur identitĂ© religieuse repose sur un trĂšs grand respect de la tradition ce mot tradition » ne doit pas ĂȘtre entendu de maniĂšre pĂ©jorative ; la tradition, c’est la richesse reçue des pĂšres tout le long labeur des anciens pour dĂ©couvrir le comportement qui plaĂźt Ă  Dieu se transmet sous forme de prĂ©ceptes qui rĂ©gissent les plus petits dĂ©tails de la vie quotidienne. Est-ce en soi critiquable ? Et les consignes des pharisiens, mises par Ă©crit aprĂšs 70 ap. ressemblent fort, pour certaines, Ă  celles de JĂ©sus lui-mĂȘme. Or ils n’ont certainement pas copiĂ© ce qu’ils appelaient l’hĂ©rĂ©sie chrĂ©tienne ». Le Pharisianisme en tant que mouvement est donc tout Ă  fait respectable. Et JĂ©sus ne l’attaque jamais. Il ne refuse pas non plus de leur parler Ă  preuve, ces repas ; voir aussi NicodĂšme, Jn 3. GARE AU CONTENTEMENT DE SOI Mais le plus bel idĂ©al religieux peut avoir ses Ă©cueils la rigueur d’observance peut engendrer une trop bonne conscience et rendre mĂ©prisant pour ceux qui n’en font pas autant. Plus profondĂ©ment, vouloir ĂȘtre sĂ©parĂ© » n’est pas sans ambiguĂŻtĂ© ; quand on sait que le dessein de Dieu est un projet de rassemblement dans l’amour. Ces dĂ©viances ont inspirĂ© quelques paroles dures de JĂ©sus elles visent ce que l’on appelle le PharisaĂŻsme » ; de cela tous les mouvements religieux de tous les temps sont capables la parabole de la paille et de la poutre est lĂ  pour nous le rappeler. A premiĂšre vue, les conseils donnĂ©s par JĂ©sus au cours du repas sur le choix des places et le choix des invitĂ©s pourraient donc se limiter Ă  des rĂšgles de biensĂ©ance et de philanthropie. En IsraĂ«l comme ailleurs, les sages ont Ă©crit de trĂšs belles maximes sur ces sujets ; par exemple, dans le livre des Proverbes Ne cherche pas Ă  briller devant le roi, ne te mets pas Ă  la place des grands ; mieux vaut que l’on te dise Monte ici’, plutĂŽt que d’ĂȘtre rabaissĂ© devant un prince. » Pr 25,6-7 ; et dans celui de Ben Sirac Si un grand t’invite, dĂ©robe-toi il t’invitera de plus belle. Ne t’impose pas, de peur d’ĂȘtre repoussĂ©, ne te tiens pas trop loin, de peur d’ĂȘtre oubliĂ©. » Si 13,9-10. Mais le propos de JĂ©sus va beaucoup plus loin Ă  la maniĂšre des prophĂštes, il cherche avec vĂ©hĂ©mence, Ă  ouvrir les yeux des Pharisiens avant qu’il ne soit trop tard ; trop de contentement de soi peut conduire Ă  l’aveuglement. PrĂ©cisĂ©ment parce que les pharisiens Ă©taient des gens trĂšs bien, de fidĂšles pratiquants de la religion juive, JĂ©sus dĂ©masque chez eux le risque du mĂ©pris des autres ; or JĂ©sus a toujours devant les yeux la venue du Royaume pour y entrer, il faut, a-t-il dit souvent, se faire comme de petits enfants cf Lc 9,46-48 ; Mt 18,4. La conversion qui conduit au Royaume n’est possible que si l’homme se reconnaĂźt faible devant Dieu Ă  preuve la parabole du pharisien et du publicain Lc18,10-14. Les pharisiens risquent d’ĂȘtre fort loin de l’accueil des pauvres et des estropiĂ©s qui est le signe principal du Royaume Allez annoncer Ă  Jean ce que vous avez vu et entendu les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lĂ©preux sont purifiĂ©s, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. » Lc 7,22. Ceux qui accueillent et respectent ces humbles sans attendre de retour participeront avec eux, dit JĂ©sus, Ă  la rĂ©surrection promise. C’est ce que souligne Saint Jacques dans sa lettre Mes frĂšres, dans votre foi en JĂ©sus Christ, notre Seigneur de gloire, n’ayez aucune partialitĂ© envers les personnes. » Jc 2,1.

je suis à l écoute de toute proposition