SpĂ©cialisĂ©edans l’analyse de donnĂ©es pour le mieux vieillir Ă  domicile, la sociĂ©tĂ© va proposer Ă  100 personnes ĂągĂ©es d’au moins 60 ans, vivant seules Ă  leur domicile dans les Hauts-de-Seine, de tester gratuitement son service de tĂ©lĂ©assistance Otono-me pendant 9 mois. dansun service des urgences de 4,5 millions de personnes. Parmi ces 20 000 morts, on dĂ©compte 9 000 personnes ĂągĂ©es dĂ©cĂ©dĂ©es Ă  la suite d’une chute dont plus de 70% Ă  leur domicile. Les victimes sont majoritairement ĂągĂ©es (deux tiers des dĂ©cĂšs frappent des personnes ĂągĂ©es de plus de 75 ans), les hommes Ă©tant plus touchĂ©s que les femmes. La premiĂšre cause ï»żLenombre de personnes ĂągĂ©es augmente. Au nombre de 15 millions actuellement, les 60 ans et plus, seront 20 millions en 2030 et 24 millions en 2060 selon les projections de l’Insee. Et le nombre des plus de 85 ans passera de 1,4 million aujourd’hui Ă  5 millions en 2060 (2). Reste que l’état de dĂ©pendance n’est pas uniforme, loin s’en faut. PrĂšs MaintienĂ  domicile. Vieillir le plus longtemps possible chez soi, c’est bien sĂ»r le souhait de nombre de personnes ĂągĂ©es. Mais lorsque les difficultĂ©s apparaissent, le recours Ă  des services extĂ©rieurs (tĂ©lĂ©assistance, aides Ă  la personne, aides Ă  la vie quotidienne) devient rapidement indispensable. Des aides financiĂšres Centrede dĂ©fense des consommateurs (CSF) 55 quai du Havre. 76000 Rouen. csf.rouen@wanadoo.fr. TĂ©l 02 35 89 25 23. Fax 02 35 89 30 01. Aide juridique ou administrative. - Informer, intervenir pour les consommateurs, renseigner, reprĂ©senter les usagers. En2016, la rĂ©partition entre les jeunes de moins de 20 ans et les plus de 60 ans est Ă©quilibrĂ©e. En 2030, l’indice de jeunesse, rapport entre les jeunes ĂągĂ©s de moins de 20 ans et les personnes ĂągĂ©es de 60 ans et plus, serait de 0,48 soit 48 jeunes pour 100 seniors. Le dĂ©sĂ©quilibre qui apparaĂźt en haut de la pyramide des Ăąges YwRZ2n. La tĂ©lĂ©assistance classique se base sur des technologies ĂągĂ©es montrant leurs limites en termes de mobilitĂ© et de communication. Aujourd’hui, la trĂšs grande majoritĂ© des systĂšmes de tĂ©lĂ©assistance couple un bracelet ou collier Ă©metteur et une borne haut-parleur qui fait la liaison avec le plateau de tĂ©lĂ©assistance. Cette technologie, dĂ©jĂ  en place il y a 30 ans, utilise des Ă©changes radios courte portĂ©e entre le module embarquĂ© et la borne. La communication depuis le bracelet se limite Ă  un signal d’alerte, son autonomie est de l’ordre de plusieurs annĂ©es. Par contre, il est impossible de parler Ă  travers celui-ci. La borne, elle, communique avec le plateau de tĂ©lĂ©assistance Ă  travers la ligne tĂ©lĂ©phonique rendant obligatoire une ligne filaire en fonctionnement. Ce systĂšme a trois limites Il ne s’adapte pas Ă  la tendance actuelle du marchĂ© de remplacer la tĂ©lĂ©phonie fixe par une tĂ©lĂ©phonie mobile ou passant par une box Il ne permet pas une communication orale entre le standard et la personne ĂągĂ©e en dehors de la piĂšce oĂč se situe la borne Il ne fonctionne qu’à 30 m de la borne 100 m sans obstacle, devenant inutile en dehors du foyer. Ce manque d’assurance Ă  l’extĂ©rieur se traduit concrĂštement par une peur pour certaines personnes ĂągĂ©es de sortir seules. Les rĂ©seaux GSM/GPRS ont amenĂ© la mobilitĂ© au dĂ©triment de l’autonomie, pouvant gĂ©nĂ©rer un vĂ©ritable danger pour la personne ĂągĂ©e La miniaturisation de l’électronique a permis d’intĂ©grer les rĂ©seaux mobiles dans des objets dĂ©diĂ©s comme des bracelets. Ces nouvelles solutions semblent tout Ă  fait pertinentes pour rĂ©soudre les limites de mobilitĂ© des systĂšmes historiques. En contrepartie, la consommation induite par cette technologie force l’usager Ă  recharger son appareil tous les 2-3 jours. Ainsi, le retour d’expĂ©rience des utilisateurs actuels montre que Certaines personnes oublient consciemment ou inconsciemment de porter leur appareil Un nombre important de chutes se produisent pendant la nuit, moment oĂč la recharge est gĂ©nĂ©ralement rĂ©alisĂ©e. Cette contrainte semble rĂ©dhibitoire pour un systĂšme d’alerte oĂč, au lieu d’ĂȘtre portĂ© en permanence, la technologie force Ă  enlever le bracelet trĂšs rĂ©guliĂšrement. L’autre solution qui se dĂ©veloppe autour du GSM/GPRS consiste en une adaptation de tĂ©lĂ©phones mobiles aux personnes ĂągĂ©es plus grande police d’écriture, moins de boutons
. Cette solution soulĂšve la difficultĂ© d’accĂšs Ă  l’appareil au fond de la poche, dans le sac Ă  main pour signaler une alerte, surtout considĂ©rant que 4/5 des personnes Ă©quipĂ©es de systĂšmes traditionnel n’alertent dĂ©jĂ  pas lors d’une chute. Les rĂ©seaux dĂ©diĂ©s aux objets connectĂ©s sacrifient le volume de donnĂ©es Ă©changĂ©s pour proposer un service adĂ©quat aux besoins des seniors Les rĂ©seaux basses frĂ©quences combinent les avantages des rĂ©seaux GSM par la portĂ©e d’émission qu’ils permettent et ceux des Ă©changes radio courte portĂ©e par la consommation d’énergie qu’ils induisent entre 20 et 40 fois moins que le GSM. Cette faible consommation est rendue possible par la limitation du volume des donnĂ©es Ă©changĂ©es Ă  quelques kilobytes. Ainsi, avec une solution qui s’appuie sur des rĂ©seaux basses frĂ©quences, il est impossible de discuter ou de montrer des images en direct. Par contre, on peut envoyer des messages simples comme la position ou le type de danger identifiĂ©. Pour la tĂ©lĂ©assistance, cela se traduit par de nouvelles opportunitĂ©s. Il est maintenant possible de rĂ©aliser des bracelets indĂ©pendants d’une borne, fonctionnant tant en intĂ©rieur qu’en extĂ©rieur, que l’utilisateur n’a jamais besoin d’enlever. Sources Blog IoT, M2M, quick panorama on main technologies ; Europ Assistance ; Afrata ; 60 millions de consommateurs ; MusĂ©e de la tĂ©lĂ©phonie

téléassistance personne agée 60 millions de consommateur