Laréférence de la bande dessinée. Le quotidien d'actualité de la bande dessinée, les infos, les nouveaux albums de BD. Un véritable journal quotidien de la BDScience-Fiction BD Western BD Cinéma et Série télé BD Littérature et théâtre Autour de la BD Apprendre à dessiner la BD Art et illustration Histoire de la Bande Dessinée Essais BD Prix Festival international de la BD d'Angoulême 2022 Sélection prix ACBD 2022 Produits dérivés L'univers des Simpson Figurines BD et Comics BD D'occasion. Filtrer Prix. 10€ De 10 à 20€ De Uncahier supplémentaire didactique complète la bd avec des précisions apportées sur l’auteur et la conquête de Mars. Si l’intention est louable, je trouve ce cahier très (trop) succinct que pour présenter un quelconque intérêt. Par contre, le DVD offert sur lequel se trouve le roman en pdf et en audio est un réel plus. Une bd honnête qui ne trahit pas, à mon avis, l’œuvre Laromancière Lauriane Renaud, dit Irulaane, est morte ce 23 août à l’âge de 44 ans, après avoir partagé son combat contre le cancer pendant dix Sabiographie. Né en 1945 à St Maurice-sur-Moselle dans les Vosges, Pierre Pelot a déjà plus de cent soixante romans et une cinquantaine de nouvelles à son actif. C'est donc un événement exceptionnel, témoignant de l'attrait de la bande dessinée, que de le voir aborder le Neuvième Art en 2002, par le biais du scénario de science Bonjourà tous, Il y a un peu plus d'un an, j'ai écris une histoire pour la réaliser en BD. Au départ, je voulais dessiner moi même les planches mais mon style graphique ne correspond pas à cette histoire. J'ai donc décidé de chercher un dessinateur pour monter de projet. Actuellement je suis fdrR. Steven appleby / Frédéric benaglia / Charles berberian et michèle standjofski / Marc boutavant / Claire braud / Patrick chappatte / Tommy dessine / Anne didier & olivier muller / Antoine dole / élodie dornand de rouville / Frédéric felder / James ferguson / Jacques ferrandez / Emilie gleason / Emmanuel guibert / Elsie herberstein / Jeroen janssen / Diane le feyer / Pascal lemaître / Guillaume long / Françoise mouly / Vahram muratyan / François olislaeger / Matthias picard / Plantu / Aurélie pollet / Robin / Mathieu sapin / Eleonore scardoni / Sergueï / Posy simmonds / Jean-philippe stassen / Caroline sury / Marcelino truong / Nicolas wild / Steven applebySteven Appleby est artiste et dessinateur de presse. Dragman, un roman graphique son premier a été distingué en 2021 par le Prix du jury à Angoulême. Un prix qui récompense une œuvre qui n’entre dans aucune case. C’est justement le cas de Steven, femme trans qui a gardé le prénom et le sexe de sa naissance. Il ou elle “I’m easy!” a publié son premier comic strip il y a 35 ans dans le magazine culte et culturel New Musical Express, puis acquis une solide notoriété en dessinant pour les journaux anglais. Son thème favori ? La bizarrerie des gens normaux. Ou le benagliaFrédéric Benaglia est directeur artistique des revues lecture chez Bayard Presse J’aime lire, Je bouquine. Son métier consiste à inventer l’aspect visuel des magazines les dessins, les couleurs, et même la forme des lettres on dit charte graphique, maquette et typographie. Il est aussi dessinateur il illustre Adélidélo, la petite héroïne de Pomme d’api et plein d’autres livres jeunesse. Il est diplômé de l’école Estienne à Paris on dit École supérieure des arts et industries graphiques.Charles berberian et michèle standjofskiCharles Berberian et Michèle Standjofski sont auteurs de bande dessinée. L’une dirige la filière illustration et BD à l’Académie libanaise des Beaux-Arts. L’autre a longtemps constitué la moitié de Dupuy-Berberian, un duo prolifique distingué par le Grand prix de la ville d’Angoulême pour une œuvre réalisée à 4 mains et 2 crayons, sans que, fait rarissime, l’on puisse distinguer le scénariste du dessinateur. Charles vient de publier Les Amants de Shamhat “un épique ménage à trois en Mésopotamie” et Michèle, Antonio, qui suit les pérégrinations d’un de ses aïeux boutavantMarc Boutavant est auteur et illustrateur. Il a grandi dans un village en lisant Le Journal de Mickey et un jour, on ne sait pas comment, il s’est retrouvé à Paris à étudier les arts graphiques. Un autre jour, juste avant l’an 2000, “un stylet en plastique m’a poussé dans la main droite. Ça a été la révolution.” Il s’est mis à dessiner sur ordinateur et a intégré l’atelier des Vosges où bullaient jeux de mots plein d’auteurs nouveaux et intéressants. Emmanuel Guibert lui propose de dessiner l’histoire d’un petit âne comme vous et moi. “Pas quest En été, point de sorties BD ». Telle semble être, hélas, la devise des éditeurs de petits Mickeys. Alors pourquoi ne pas en profiter pour découvrir des albums que vous auriez zappés ces derniers mois ? Pour vous y aider, 20 Minutes revient sur cinq albums récents exploitant la SF. La plus inventive Infinity 8 »C’est l’un des projets SF les plus excitants - et ambitieux - qu’aient produit des auteurs de BD francophone depuis L’incal, la série de Moebius et Jodorowsky. D’abord parce qu’Infinity 8 réunit une brochette de stars » du 9e Art parmi lesquelles Lewis Trondheim, Zep - le créateur de Titeuf -, Olivier Vatine, Boulet, Fabien Vehlmann, Emmanuel Guibert. Ensuite parce que ce space opera humoristique repose sur un audacieux concept de reboot » qui lui permet de décliner une même situation en une infinité - théorique - d’intrigues… La série s’inspire des pulps, ces revues américaines bon marché des années 1950-1960 qui compilaient des récits - sans prétention littéraire - mixant polar, horreur et érotisme bon enfant. J’en ai lu une quantité astronomique, ainsi que des romans et nouvelles de SF made in USA, entre 15 et 20 ans », précise Trondheim, qui en a aujourd’hui 52. On y croise donc autant de belles pépées chacun des tomes a pour héroïne une fliquette de l’espace à la plastique hyperavantageuse que d’extraterrestres polymorphes, mais aussi des nazis du futur vénérant la tête congelée d’Hitler et un rabbin venu d’une autre planète ! Tout ça restant évidemment à prendre à ce 42e degré dont Trondheim s’est fait une 8 - Collectif - éditions Rue de Sèvres, 17 euros le volumeLe plus fataliste Trees »L’auteur britannique Warren Ellis Daredevil, Batman, The Authority, Transmetropolitan etc. a largement contribué au renouveau de l’industrie des comics ces deux dernières décennies. Entre l’écriture de deux romans, le voilà qui revient à ses premières amours avec ce récit de pure y assiste à une certain fatalisme des terriens face à une invasion dont tous ignorent les visées. L’humanité excelle dans la résignation, sur à peu près tous les sujets », souligne Warren Ellis. Ce premier volume s’articule autour de plusieurs personnages issus des quatre coins du monde un Américain qui espère devenir maire de sa ville, un artiste chinois en quête d’identité, un scientifique basé en Norvège arctique et une jeune italienne liée, contre son gré, à un mouvement fasciste. Tous vivent à l’ombre d’un mégalithe extraterrestre, et tous, même s’ils n’en ont pas conscience, en ont développé une sorte de dépendance. Une fois que j’ai trouvé l’idée faisant de l’atterrissage des "Arbres" un événement global, la traiter de façon chorale s’est faite évidente », concède Warren Ellis. L’impact de ces événements sur des cultures très différentes a naturellement induit plusieurs histoires très différentes ».Trees, de Warren Ellis & Jason Howard – éd. Urban Comics, 10 euros le volumeLe plus visionnaire Centaurus »Un gigantesque vaisseau-monde » a quitté la Terre à l’agonie. Vingt générations se sont succédées à son bord depuis son départ. Sa finalité trouver une planète susceptible d’accueillir nos descendants. Vera, satellite de l’étoile Proxima Centaurus, pourrait convenir. Un équipage trié sur le volet y est donc envoyé en reconnaissance… En croisant les intrigues et en les plaçant sur deux plans différents - l’espace dans le vaisseau et le sol de Vera -, les scénaristes Leo Aldébaran, Bételgeuse, Antarès, Survivants, etc. et Rodolphe Kenya, Namibia, etc. inscrivent davantage leur récit dans le genre hard science que dans celui du space opera, mille fois exploité en d’autant plus vrai qu’il s’articule autour d’une préoccupation d’actualité celle de la probable future dégradation des conditions de vie sur titre personnel, Rodolphe se défend pourtant de tout fatalisme Aprèsle choc des civilisations et la crise pétrolière des années 1970 - dont on devait ne jamais se remettre ! -, on apprend à relativiser. La folie des hommes est certes en pleine activité, mais ne l’a-t-elle pas toujours été ? »Centaurus, de Léo, Rodolphe & Janjetov - éd. Delcourt, 11,99 euros le volumeLe plus littéraire Ravage »Aussi étrange que cela puisse paraître, jamais le roman Ravage de René Barjavel n’avait été adapté en BD. Peut-être était-ce dû à sa réputation sulfureuse le livre ayant été écrit en 1943 - donc pendant l’occupation allemande -, certains y ont vu une glorification du maréchal Pétain ? Pas de quoi rebuter le scénariste français Jean-David Morvan ni le dessinateur Rey Macutay, qui osent enfin mettre la célèbre dystopie de Barjavel en bulles et en cases. Reconnu comme l’un des tout premiers romans post-apocalyptiques, Ravage raconte donc l’effondrement des sociétés modernes suite à une catastrophe technologique ici, la disparition de l’électricité.Pour Jean-David Morvan, en faire une bande dessinée relevait du rêve d’adolescent J’ai découvert le livre à douze ou treize ans, quand j’ai commencé à lire de la science-fiction – notamment française. Je crois me souvenir qu’étant, à l’époque, fasciné par la série Valérian, de Christin et Mézières, j’ai voulu trouver un équivalent en romans. De fil en aiguille, ça doit bien faire dix ans que je projette de l’adapter en BD ».Ravage, de Jean-David Morvan & Rey Macutay - éditions Glénat, 13,90 euros le volumeLe plus réaliste Mars Horizon »L’humanité fantasme depuis des décennies à l’idée d’un jour visiter Mars. Florence Porcel, elle, l’a fait. Enfin, en bande dessinée. Épaulée par le dessinateur Erwann Surcouf, l’auteure-comédienne-animatrice imagine - sous la supervision d’une flopée de scientifiques - les défis que rencontreront les premiers explorateurs de la planète rouge dans Mars Horizon. Ils sont psychiatre, médecin, ingénieur, pilote ou encore botaniste ce sont les ambassadeurs de la première mission habitée vers Mars…. Plutôt que de m’attarder sur des considérations trop techniques, j’ai préféré m’intéresser à la psychologie des membres de l’expédition. La réaction des uns et des autres dans cet environnement hyperhostile, c’est la seule chose qu’on ne pourra jamais vraiment simuler avant un éventuel départ », déclare Florence la demoiselle sait de quoi elle parle puisqu’elle a, en 2014, fait partie des candidats - sur plus de - retenus pour le second tour des sélections du projet Mars One qui envisage d’envoyer des êtres humains s’installer définitivement sur la planète Mars ; puis elle a participé à une mission de simulation de séjour sur Mars, début 2015, au sein de la Mars Desert Research Horizon, de Florence Porcel & Erwann Surcouf- éditions Delcourt, 16,50 euros Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la réponse à cette étape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Dessinateur de BD tourné vers la science-fiction. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisés, les mots sont à trouver à partir de leurs définitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nécessitent une bonne connaissance générale des thèmes politique, littérature, mathématiques, sciences, histoire et diverses autres catégories de culture générale. Nous avons trouvé les réponses à ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficulté. Si vous cherchez des réponses, alors vous êtes dans le bon sujet. Le jeu est divisé en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposée dans l’ordre d’apparition des puzzles. Vous pouvez également consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Codycross ENKIBILAL Vous pouvez maintenant revenir au niveau en question et retrouver la suite des puzzles Solution Codycross Bienvenue au Japon Groupe 577 Grille 5. Si vous avez une remarque alors n’hésitez pas à laisser un commentaire. Si vous souhaiter retrouver le groupe de grilles que vous êtes entrain de résoudre alors vous pouvez cliquer sur le sujet mentionné plus haut pour retrouver la liste complète des définitions à trouver. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'énigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayés. This div height required for enabling the sticky sidebar Fabien Vehlmann est né le 30 janvier 1972 à Mont de Marsan, dans les Landes. Il en gardera l’amour des arbres tordus par le vent. Trois ans plus tard, il déménage en Savoie, où il passe une enfance vraiment chouette », dans un harmonieux dosage d’introversion — il adore inventer des jeux tout seul — et de sociabilité — il adore retrouver ses potes. J’ai eu de la chance, mes parents m’ont laissé jouer, au lieu de bosser dès la maternelle, ». Vers 6 ans, il attaque la bande dessinée, en remplissant ses cases de dessins genre sténo ». Il se découvre aussi un don d’amuseur public, qu’il se croit obligé d’entretenir, jusqu’au moment où il comprend qu’il a aussi le droit d’être triste. Ce qui nous vaut peut-être les moments les plus touchants de Samedi et Dimanche entre deux rigolades, Samedi se chope le blues. Il n’est plus qu’un pauvre petit chiffon qui veut tomber ici et puis rester tout mou sur le sol et puis pleurer ». Arrivé en fin de parcours lycéen, il se dit que la BD n’est pas une orientation professionnelle raisonnable. Il entre à l’École supérieure de commerce de Nantes, navigue dans le marketing des jouets, et sort diplômé en 1995. Objecteur de conscience, il se retrouve administrateur d’une troupe de théâtre. C’était comme être planté au milieu d’une pâtisserie sans pouvoir manger les gâteaux je ne vivais que les aspects chiants de la création. » Malgré tout, il tourne deux ou trois courts-métrages en vidéo avec les comédiens, et essaie la radio dans une station locale, avec des sketches qui font bien marrer le technicien — c’est toujours ça. En 1996, Spirou organise un concours de scénario. Il faut envoyer quatre pages, il en tartine quarante, c’est beaucoup trop. Il envoie donc ses pages hors concours, et reçoit une réponse mitigée — peut mieux faire — qui le galvanise parce que c’est une réponse quand même. En vue de mieux faire », il attaque une autre BD qu’il renvoie à Spirou. Réponse c’est toujours pas ça. Là, j’ai morflé, je me voyais déjà en haut de l’affiche. » Alors il fait un pari au lieu de chercher du boulot dans le commerce, il va rester chez ses parents pendant un an pour écrire de la BD. J’ai eu de la chance, mes parents ont accepté. J’ai toujours eu beaucoup de chance, je tiens à le dire. » Cette fois, Spirou est content et achète ses pages. Après, tout s’enchaîne il sort avec Denis Bodart l’album qui va le lancer, Green Manor, et rencontre Gwen à l’atelier de la place des Vosges. Gwen a inventé deux bestioles en forme de lézard dont il ne sait pas trop quoi faire. Ils s’y mettent ensemble, et voilà comment naît en 2001 l’excellente série philosophico-humoristique Samedi et Dimanche, suivie en 2002 d’un récit beaucoup plus noir qui prouve la diversité de son talent, Le Marquis d’Anaon, dessiné par Matthieu Bonhomme, aux éditions Dargaud. Il scénarise également pour Ralph Meyer la série qui revient sur le thème de l’intelligence artificielle, aussi chez Dargaud. Et enfin entame chez Dupuis la série pour enfants "Seuls" avec Bruno Gazzotti, dont le premier album est primé à Angoulême catégorie Jeunesse. Fabien Vehlmann a par ailleurs reçu le Prix Jacques Lob du meilleur scénariste en novembre 2004. Pendant quelques temps, il touche au cinéma "Un monde à nous", réalisé par Frédéric Balekdjian et au dessin animé la série "Avez-vous déjà vu ?", produite par Alain Chabat, et réalisée par Piano et Gark, mais décide toutefois de consacrer l'essentiel de son temps à la bande dessinée, dans laquelle il affirme trouver beaucoup plus de liberté d'écriture que dans l'audiovisuel. En 2006, il réalise le premier one-shot de Spirou et Fantasio, Les Géants pétrifiés, avec Yoann aux éditions Dupuis. En 2009, ils sont choisis comme équipe officielle de la série culte Spirou et Fantasio, en remplacement de Morvan et Munuera. Un an plus tard sort le tome 51, Alerte aux Zorkons. Plus récemment, Vehlmann s’est fait remarquer pour sa collaboration avec le dessinateur Duchazeau La Nuit de l’Inca entre 2003 et 2006 ; Les Cinq conteurs de Bagdad en 2006 ; Le Diable amoureux et autres films jamais tournés par Méliès, en 2010. Toutes leurs séries paraissent chez Dargaud exceptée Dieu qui pue Dieu qui pète aux éditions Milan. En 2007, il a également travaillé, avec le dessinateur Sean Phillips, sur le premier tome de la série Sept, paru aux éditions Delcourt. En 2010, il collabore avec le dessinateur Gwen De Bonneval sur le one-shot de science-fiction Les Derniers jours d’un immortel aux éditions Futuropolis. En 2011, il écrit l’histoire de pirates L’Île aux cent mille morts, parue chez Glénat. Actuellement il prépare un nouveau diptyque en collaboration avec les Kerascoët, avec lesquels il avait déjà travaillé pour le magnifique album Jolies ténèbres, publié aux éditions Dupuis. Texte et photo © DargaudFabien Vehlmann est né le 30 janvier 1972 à Mont de Marsan, dans les Landes. Il en gardera l’amour des arbres tordus par le vent. Trois ans plus tard, il déménage en Savoie, où il passe une enfance vraiment chouette », dans un harmonieux dosage d’introversion — il adore inventer des jeux tout seul — et de sociabilité — il adore retrouver ses potes. J’ai eu de la chance, mes parents m’ont laissé jouer, au lieu de bosser dès la maternelle, ». Vers 6 ans, il attaque la bande dessinée, en remplissant ses cases de dessins genre sténo ». Il se découvre aussi un don d’amuseur public, qu’il se croit obligé d’entretenir, jusqu’au moment où il comprend qu’il a aussi le droit d’être triste. Ce qui nous vaut peut-être les moments les plus touchants de Samedi et Dimanche entre deux rigolades, Samedi se chope le blues. Il n’est plus qu’un pauvre petit chiffon qui veut tomber ici et puis rester tout mou sur le sol et puis pleurer ». Arrivé en fin de parcours lycéen, il se dit que la BD n’est pas une orientation professionnelle raisonnable. Il entre à l’École supérieure de commerce de Nantes, navigue dans le marketing des jouets, et sort diplômé en 1995. Objecteur de conscience, il se retrouve administrateur d’une troupe de théâtre. C’était comme être planté au milieu d’une pâtisserie sans pouvoir manger les gâteaux je ne vivais que les aspects chiants de la création. » Malgré tout, il tourne deux ou trois courts-métrages en vidéo avec les comédiens, et essaie la radio dans une station locale, avec des sketches qui font bien marrer le technicien — c’est toujours ça. En 1996, Spirou organise un concours de scénario. Il faut envoyer quatre pages, il en tartine quarante, c’est beaucoup trop. Il envoie donc ses pages hors concours, et reçoit une réponse mitigée — peut mieux faire — qui le galvanise parce que c’est une réponse quand même. En vue de mieux faire », il attaque une autre BD qu’il renvoie à Spirou. Réponse c’est toujours pas ça. Là, j’ai morflé, je me […] Riad Sattouf - Joel Saget - AFPLa bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou retrace la carrière de l’auteur de L'Arabe du futur et des Cahiers d' mois après la sortie de L’Arabe du futur 4, Riad Sattouf continue son travail d’introspection. L’auteur de BD, également cinéaste et producteur, est à l’honneur jusqu’au 11 mars 2019 à la bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou. Divisée en plusieurs sections le reportage dessiné, l’observatoire du réel, l’autobiographie, l’exposition "Riad Sattouf, l’écriture dessinée" ouvre au public les portes des archives du dessins d’étudiant, scénarios, extraits de films, illustrations et planches originales, "Riad Sattouf, l’écriture dessinée" rappelle que l’autobiographie a toujours été au cœur de son œuvre, son moteur. Des dessins réalisés ainsi dès 1996 montrent que l’auteur en herbe désirait déjà raconter son histoire avec le langage de la BD. "Je n’étais pas prêt, pas mature pour la raconter", dit-il. aujourd’hui. Âgé à cette époque de 18 ans, Riad Sattouf se heurtait cependant à un écueil majeur très influencé par les auteurs des années 1970, en premier lieu Mœbius, son style peinait à séduire les lycée, il dessinait comme Jean Giraud / Mœbius, le co-auteur de Blueberry connu pour ses récits de SF qui ont influencé tout Hollywood de Ridley Scott à George Miller "J’étais complètement sous son emprise. Je ne pouvais pas faire de BD dans ce style-là sans penser qu’il était là avant", confirme Riad Sattouf © © Allary Éditions, Bpi"Ce style n’intéressait personne"Étudiant aux Gobelins, l’école de cinéma d’animation, il expérimente, oscillant entre ligne claire et réalisme "Ce que j’ai trouvé drôle en voyant les dessins de cette exposition, c’est que j’avais déjà le style de dessin que j’ai actuellement à l’époque où j’étais étudiant - et ce style n’intéressait personne. Pendant 15 ans, j’ai tourné autour, j’ai essayé plein d’autres choses. Je voulais quelque chose de très direct et de très expressif. D’un point de vue commercial, pour les éditeurs, ça ne passait pas tellement."Ces travaux de jeunesse sont entourés dans l’exposition de planches originales de ses maîtres Mœbius et Richard Corben. Un choix osé, concède le dessinateur "J’avoue que cela me fait un drôle d’effet d’avoir mon dessin à côté de celui de Corben." L’auteur américain, célèbre pour ses récits d’heroic fantasy et d’horreur, a reçu le Grand Prix du Festival d’Angoulême en janvier Mœbius et Philippe Druillet, Corben a contribué à son éveil “C’était de très fortes personnalités qui avaient en commun le fait d’être libres et de faire beaucoup d’histoires et de dessins eux-mêmes”, explique le dessinateur qui contrôle chaque aspect de la création de ses livres, du papier à la reliure. C’est la "maîtrise technique hallucinante de virtuosité" de Corben qui a marqué le jeune Riad "On ne peut pas dire que l’on est influencé par Corben. Je ne vois pas comment cela est possible. Mœbius, à la rigueur, on peut lui piquer ses techniques de petits traits. Mais ces trois là, Mœbius Corben, comme Druillet, ils ont des personnalités tellement puissantes qu’ils transcendent tout."Dessin original de Riad Sattouf © © Riad SattoufChristophe Blain, Mathieu Sapin et Joann SfarAu fil des années et des albums, le dessin de Riad Sattouf s’est épuré, laissant derrière lui le style surchargé des années 1970 "Le fait que je fasse La Vie secrète des jeunes dans Charlie Hebdo une fois par semaine a conditionné mon style de dessin. C’est essentiel que cela se passe comme ça, parce que c’est comme cela, dans l’urgence, que l’on découvre son style de dessin.” Et maintenant qu’il publie chaque semaine dans L’Obs une page des Cahiers d’Esther? "C’est encore plus long à faire que La Vie secrète des jeunes. Je voulais vraiment relier Esther à L’Arabe du futur pour le style de dessin et les couleurs."La découverte, à la fin des années 1990, d’une nouvelle génération de dessinateurs a aussi beaucoup joué dans sa formation. Marqué par Livret de phamille, BD autobiographique de Jean-Christophe Menu, il découvre la possibilité de raconter des histoires d’une manière différente. La lecture des œuvres de Pierre La Police, le maître de l’humour absurde, est aussi une révélation "C’était ce qui me faisait le plus rire au monde. Je crois que je lui ai piqué les espèces de têtes un peu satisfaites de ses personnages.""Il a fallu que je trouve ma place"Emile Bravo, l’auteur du récent Spirou, l’espoir malgré tout, l’a aussi beaucoup conseillé. Lorsque Riad Sattouf s’installe aux débuts des années 2000 dans l’atelier des Vosges où travaille Christophe Blain, Mathieu Sapin et Joann Sfar, il apprend à trouver sa place dans le milieu de la BD."Ils étaient déjà des auteurs confirmés. Sfar faisait Donjon avec Trondheim, Blain Isaac le pirate et Sapin Supermurgeman. Je me suis rendu compte en arrivant que je ne pouvais pas faire de BD d’heroic fantasy, parce qu’il y avait déjà Sfar qui en faisait une, de BD historique, parce que Christophe en faisait une, ni de BD un peu surréaliste, parce que Mathieu en faisait. Il a fallu que je trouve ma place et c’est à ce moment-là que je me suis dit que j’allais parler du monde réel, des personnages que je rencontre, comme ça je ne serais pas un sous-eux. Ils ont été importants pour se placer.""Le prépuce de L’Arabe du futur"L’exposition retrace la conception de ses albums. On y retrouve Pascal Brutal, personnage inspiré par son amour pour les héros bodybuildés des années 1980. Fasciné par le comique d’observation de l’humoriste américain Jerry Seinfeld et sa capacité à trouver de l’extraordinaire dans l’insignifiant, il a imaginé en hommage Les pauvres aventures de BPI revient aussi sur Ma Circoncision, album de 2004 retraçant un épisode de L’Arabe du futur 3. Riad Sattouf l’a retiré de la vente en 2014 pour éviter de parasiter la sortie de sa série autobiographique "Il était peut-être un peu rude et peut-être pas assez accueillant pour le lecteur. Je n’expliquais peut-être pas assez le contexte", explique-t-il à propos de cet album qu’il présente comme "le prépuce de L’Arabe du futur". L’exposition présente également un dessin de femme nue. Une rareté dans son œuvre"La représentation des femmes nues ne doit pas être libidineuse. Beaucoup de dessinateurs qui représentent des nanas les trouvent attirantes ou les dessinent pour exciter le lecteur. J’ai été amené à dessiner de la nudité dans Pascal Brutal, mais c’est fort dessiner une femme nue a toujours une importance. A chaque fois que j’ai eu envie de dessiner une femme nue, je me suis dit que je devais dessiner un homme nu."4e de couverture, Pascal Brutal, Fluide Glacial, 2007 / Dessin original de couverture de Pascal Brutal pour Fluide Glacial n° 358 © © Riad Sattouf, Fluide Glacial"Je veux terminer L’Arabe du futur"La SF, son genre préféré, est bien représenté. Pour l’heure, ses projets n’ont pas abouti. "J’aime tellement ça que je ne suis pas bien prêt à aborder cet univers-là", explique le dessinateur. "Les histoires, souvent, ce sont elles qui arrivent. Je n’ai pas l’impression de les décider. L’Arabe du futur et Esther sont arrivés tous les deux en même temps. Ils se sont imposés et ont chassé toutes les autres idées. Et peut-être qu’à un moment un autre projet viendra et chassera tous les autres. Je ne sais pas. En tout cas une chose est sûre je veux terminer L’Arabe du futur." Sortie prévue en la science-fiction, il a trouvé des moyens détournés pour en parler "J’aime bien trouver dans le monde réel des portes vers la science-fiction, l’évasion. Ça existe dans notre monde les personnages venus d’une autre dimension, c’est des types bizarres que l’on peut croiser dans la rue." Une idée qui guide chacun de ses marge de l'exposition sattour> Lundi 10 décembre 2018 à 19h Riad Sattouf invite Emile Bravo> Lundi 17 décembre 2018 à 19h "Riad Sattouf et la vie des jeunes" avec Riad Sattouf et Christine Detrez> Lundi 21 janvier 2019 à 19h "Tu seras viril! Le masculin en question" avec Olivia Gazalé, Raphaël Liogier, Eddy de Pretto, Phia Ménard> Samedi 1er, 15 décembre et 2 février 15h les samedis de la BD avec Mathieu Sapin, Émile Bravo, Zeina Abirached> Lundi 18 février 2019 La BD témoin de son temps> Du 1er décembre 2018 au 6 janvier 2019 Circulation alternative performances, ateliers, rencontres.

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